Elle concerne « les vêtements de protection pour les motocyclistes professionnels : vestes, pantalons et combinaisons 1 ou 2 pièces ». Cette norme retient donc la notion d’équipement professionnel, lui conférant son caractère « facultatif » aux yeux des équipementiers.
Le vêtement doit répondre à des exigences générales : la vérification par exemple de l’absence de produits chimiques nocifs. L’ergonomie est contrôlée également, puisqu’un matériau peut être très résistant mais inutile avec une mauvaise coupe : des manches ou jambes trop larges, en cas de chute bras ne resteraient pas en place et exposeraient le pilote à des blessures.
Les procédures d’essais en laboratoire comprennent la résistance à l’abrasion, la résistance à la déchirure due à l’impact, et la résistance à l’éclatement. Les vêtements sont « découpés » en plusieurs zones, les hanches et les articulations devant logiquement être plus résistants que l’intérieur des mollets par exemple.
On distingue là encore 2 niveaux d’homologation : le niveau d’exigence 1 est défini comme « les vêtements conçus pour donner une certaine protection, tout en ayant le moins de poids possible et pénalités ergonomiques associées à son utilisation », alors que le niveau 2 concerne « les vêtements fournissant un niveau modéré de protection, plus élevé que celui fourni par le niveau 1 ».
Pour faire simple, le niveau 1 des vêtements devrait fournir une protection adéquate dans des accidents à des vitesses urbaines, de l’ordre de 50km/h. Au niveau 2, les vêtements doivent offrir une protection à plus haute vitesse, sans être ultérieurement réutilisables ou réparables.
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